Qui suis-je ?
Je suis une personne tout à fait banale, née en France à la fin de l'année 1977. J'ai fait mes classes et mes pas d'enfant dans la campagne de l'est de la France, en Franche Comté, petit coin de verdure et de froidure coincé entre l'Allemagne et la Suisse.
Les chats m'ont toujours accompagné, je crois, dans ma petite vie. Le premier a du grimper sur mes genoux alors que je n'étais pas encore capable de prononcer son nom. En voici d'ailleurs la preuve :
La première photo de moi avec un chat :
Pauvre petite chose, j'espère que je n'étais pas un bébé trop violent.
Plus tard, notre famille a adopté l'un des trop nombreux petits frères de ce petio.
Les minettes de ma grand-mère vivaient en liberté autour de la maison familiale dans le sud de la France aussi y avait-il toujours une ou 2 portées
nouvellements nées lorsque nous y passions nos vacances.
Nous l'avions appelé Minou (je sais pas très original), c'était un adorable chat gris et blanc, sauvage à l'origine mais qui s'est vite adapté à la vie domestique.
Nous avons eu le regret de le perdre bien trop jeune. C'est tellement dommage, il est si beau sur cette photo !
C'est le premier chat dont je conserve des souvenirs. Le premier sur lequel je peux mettre un prénom dans ma mémoire et des images sur notre cohabitation,
le premier avec lequel je me reconnais une histoire commune. Il fut hélas empoisonné par quelque mauvaise créature du voisinage.
Quelques temps plus tard, une de mes tante me fit un merveilleux cadeau d'anniversaire. Elle m'offrit un chaton noir à médaillon blanc. Je l'avais prénommé Taquin. Je vous rassure cela n'avait rien à voir avec un caprice (un animal n'est pas un jouet!). J'avais déjà un amour inconditionnel pour les félin et j'ai vraiment eu le coup de foudre pour cette adorable bestiole câline, affectueuse et confiante. C'était le confident que je n'avais jamais eu. Je vous épargnerai les détails de sa fin rapide et douloureuse pour moi, car l'histoire est emprunte de cruauté gratuite et de mensonges.
Directement en provenance du vétérinaire arriva Mimie, un bébé chat parfaitement sauvage. A son arrivée, elle était même carrément intouchable.
Je pense que mes parents l'avaient choisie pour cette raison là. Seule la famille pouvait l'approcher, la caresser ou lui donner à manger, ce qui limitait clairement
les risques d'empoisonnement et autres comportements barbares qui auraient pu nous ravir un nouveau félin.
Ce n'était pas le genre de minette à rester la journée entière posée sur un lit au soleil, ni à se laisser câliner par n'importe qui. Une vraie beauté, noire, angora,
aux yeux verts terrifiant la nuit. Un vrai amour parfois mais une véritable teigne le plus souvent et surtout pour les étrangers humain ou animal. Chasseuse émérite,
territoriale, bagarreuse, égoïste, voleuse, capricieuse... C'était un chat dont on ne pouvait devenir ni le maitre, ni l'ami, ni le propriétaire. C'est au bout de 8 ans,
qu'elle nous a quitté ou plutôt que nous l'avons égarée, en vacances cela ne pardonne pas avec un tel chat.
Pour mes 14 ans, j'ai reçu Caramel en cadeau de mes amies les plus proches. C'était un tout petit chaton à peine sevré (et même très limite!).
Ce chat-là, mesdames, messieurs, fût le chat le plus gentil, le plus merveilleusement tendre que j'ai jamais eu le plaisir d'avoir comme compagnon. Jamais je ne l'ai
vu lever la patte sur un chat non adulte et pourtant je l'ai vu coller des roustes pas possible à ceux qu'il considérait comme des intrus. C'était aussi le plus
incroyable chasseur d'oiseaux que la terre ait porté, je me rappelle nettement le voir attraper moineaux et roitelets au vol. Par contre, ce chat là n'était pas très
souris. Je ne l'ai jamais vu avec l'une d'entre elle dans la gueule et il affichait la plus grand indifférence pour mes hamsters. Il ne volait pas mais mangeait volontier
avec vous le midi. Nous l'avons gardé 8 ans, et ce, malgré toutes les mésaventures qu'il a connu (voiture, bagarre avec une pie, infections à répétition). On dit que les
chats ont 9 vies ... Lui, il les avait sans aucun doute.
Pour mes 20 ans, je reçois Maou (alias Choupette) d'une bande d'amis d'IUT. C'était une idée bizarre peut-être mais un beau jour nous avions été chercher
toute la portée. Moi, j'avais pris Maou, un ami sa sœur et une amie le petit frère.
A son arrivée, Caramel était toujours de ce monde mais il l'adoptera instantanément. Mieux, il tolèrera que Maou lui saute dessus, le morde, le griffe et lui mange
sa gamelle. Et nous voilà nantis d'une terreur sur 4 pattes : Rideaux, tapisserie, plantes, canapé, moquette, Maou a plus détruit qu'aucun autre chat chez mes parents.
La mort de Caramel ne fût facile ni pour elle, ni pour moi. La décision de mettre fin à la douleur de son compagnon félin est un brise-cœur mais parfois c'est la seule
décision digne. Maou a continué à vivre chez mes parents, s'adoussissant progressivement jusqu'à devenir une bonne grosse mère câlin.
En 2000, je débarque sur Paris avec mes bagages mais sans chat (et pour cause, interdit dans les foyers). Il me faudra attendre 2001 et mon
appartement personnel pour que ce besoin vital soit satisfait. Brug's, un tout petit bout de chat, débarque dans ma vie comme un cheveux sur la soupe en octobre 2001.
Je suis carrément déprimée, à cette époque-là, et une collègue de boulot me prend en pitié. J'adopte instantanément ce chat miniature âgé de 6 mois. Brug's va devenir
une véritable globe-trotteuse en me suivant dans mes voyages. Et c'est un peu toute cette période que l'on retrouve dans mon récit : 'Je suis née
chat'.
En 2002, je tombe amoureuse et m'installe finalement le 28 novembre avec mon bonhomme. Quelques jours plus tard, nous décidons de récupérer aussi
le chat de la famille. Oasis s'installe dans nos vies à Brug's et à moi. C'est une jolie femelle noire de plus de 10 ans croisée bombay, qui ne sait pas se taire.
Les débuts difficiles entre la blanche et la noire mais elles finiront par s'attacher l'une à l'autre. Nous avons déménagé 2 fois avec les 2 mais Oasis ne supportant pas
les voyages, nous ne les avons plus jamais emmenées avec nous pendant les vacances. Nous avons donc du jongler entre le bon vouloir des amis, des voisins et enfin avec les
disponibilités d'une catsiteuse.
Trop mignonnes toutes les deux et ce contraste hi hi hi nous n'aurions pu rêver mieux !.
La vie est passée depuis hélas et nos jolies minettes s'en sont allées les unes après les autres.
Maou a disparu le 23 mai 2012 auprès de mes parents très peinés de lui dire au revoir après ses 15 années à nos cotés.
Oasis nous a quitté le 15 avril 2014. Nous n'avons rien pu faire pour la sauver après que son nerf olfactif lui ait fait défaut et
Brug's est partie le 29 septembre 2014 des suites d'une probable récidive de son cancer.
Ces 2 disparitions en quelques mois nous ont laissé un grand vide dans nos coeurs et dans notre nouvel appartement. Car nous avons déménagé une nouvelle fois entre
le décès d'Oasis et celui de Brug's. Ce grand appartement, où nous espérions qu'elles vivraient heureuses, a perdu soudain tout son sens.
Après un mois, et au vu de ma tristesse immense, nous avons entrepris des démarches pour adopter un nouveau compagnon.
La semaine dernière, nous avons découvert Namkha, une jolie sacré de Birmanie, proposée à l'adoption par une association.
Nous l'avons rencontrée le 28 octobre 2014 et nous avons été acceptés comme adoptant..
La petite nous a rejoint le 15 novembre 2014. C'est un amour de chat, doux et tranquille, silencieux et très affectueux. Elle est différente de tous les chats que nous
avons eu. Elle nous aime beaucoup visiblement, elle nous attend le soir à l'entrée de notre appartement pour un gros ronron de bonheur. Elle supporte les trajets en
voiture ou en train et nous accompagne donc en vacances. Elle aime me manger les cheveux et jouer à cache-cache.
Malgré tout je n'oublie pas celles qui sont parties : Oasis âgée de presque 18ans, Brug's âgée de 13ans1/2 et Maou âgée de 15 ans. J'espère simplement pouvoir vivre une nouvelle et longue histoire d'amour avec cette petite princesse.
Qui est le Ramina ?
Difficile d'expliquer qui est le Ramina car il découle de beaucoup de choses. De mon imaginaire, d'une part, de mon adolescence, d'autre part, de ma vie virtuelle surtout. En arrivant à Paris, loin de chez moi, loin de mes racines, loin de mes rares amis, il m'a fallu composer avec une nouvelle solitude, une solitude de fait (j'étais seule, pas rejetée mais seule).
J'achète donc un PC et m'en vais rejoindre une communauté en pleine expansion : les internautes. J'ai testé le tchat mais au final c'est le forum qui me retient dans ses filets. Et je vais, ainsi, durant 1 an, rencontrer des tas de personnes différentes. Je vais jeter beaucoup d'inhibitions à la corbeille et dévoiler des pans entiers de ma personnalité bien à l'abri derrière mon pseudo.
Mais ce monde est aussi pervers que le réel, il est fait de tempêtes et de clashs et ma bulle forumique finit par imploser. Je lâche le forum de mes débuts et je pars refaire un nouveau monde virtuel ailleurs. Ce n'est plus un lieu généraliste, je choisis de suivre mes passions pour dégainer ma plume. Ainsi, naît 'LeRaminagrobis', écrivain du net, félin et délié (enfin je l'espère) que vous retrouverez un peu dans mon second récit : 'Prélude'
En fait, ce n'est pas simple d'être Ramina mais c'est ce que j'ai trouvé
de plus vrai, de plus unique. J'ai cherché un moment qui j'étais et puis par un soir de lune pleine,
dans un miroir d'eau gelée, je l'ai vu masqué derrière le corps de cette grosse chose mal-aimée.
Il était là depuis longtemps, il n'attendait qu'un clavier, une feuille de papier,
un peu de courage et de temps et il est né dans un forum pour vivre d'abord sur le
réseau.
Il a grandi et il est sorti de l'ombre aujourd'hui il est partout ici, là-bas
et le Ramina, c'est moi.
Portraits
Où me retrouver ?
A beaucoup d'endroit en fait ...
Ici d'une part, où j'ai matérialisé mon amour du chat et du texte.
Sur mon site consacré à ma collection kinder
Sur Facebook, sur Flick'r, sur mes forums consacré aux pullips ...