Fin décembre 2006, MH inconditionnelle de la race féline comme moi se rend à Rome.
De son passage dans la capitale italienne, elle nous a ramené de magnifiques images.
Pour les agrandir, n'hésitez pas à cliquer dessus.

Reportage à l'area sacra argentina
Décembre 2006 - ROME - Italie

Sur les ruines de Largo di Torre Argentina à Rome, s'ébattent des dizaines de greffiers italiens. Roux, noireaux, tachetés, tigrés, ils sont tous chez eux parmi les colonnes effondrées, les roches à nues et les pelouses verdoyantes.

Ce n'est certe pas le seul endroit où vous verrez des chats à Rome ou en Italie. L'espèce est largement répandue et occupe avec nonchalence tous les coins et recoins du pays. A Rome, ils sont officiellement 300 000. Les chats appartiennent au patrimoine même de la ville. Ils sont chouchoutés, soignés et surtout protégés . Depuis 1997, une loi régionale assure "la protection des chats qui vivent en liberté" et interdit à quiconque de les maltraiter ou de les déplacer sous peine d'une forte amende et même d'un emprisonnement.

Une légende veut qu'ils aient sauvé la ville des souris à leur arrivée d'Egypte où déjà ils étaient vénérés et extrêmement considérés. Soucieux de sauver les récoltes et conscient du potentiel de l'animal, les empereurs romains auraient alors veillés à leur protection.
L'area sacra reste sans nul doute, la plus impressionnante colonie que l'on puisse y trouver. C'est en 1929, que leur installation aurait commencée. Les temples datant du IIIième siècle venait alors d'être mis à jour. Aujourd'hui ce sont plus de 300 chats qui y prospèrent grâce entre autre aux soins que leur apporte les vieilles dames italiennes, les gattare.Chacun des chats possède un nom et a été vacciné, stérilisé et fiché. Les minets ne vous fuiront pas beaucoup, ils sont habitués aux touristes et aux flashs et prennent avec plaisir la pause. Quelques ronrons et caresses plus loin, ils vous abandonneront pourtant, ce sont des chats libres et agissent comme tels.

Séance Photo au cimetière prostestant de Rome

Les chats de toutes les colonies de Rome ne sont pas à la charge de la municipalité d'ailleurs les affiches rappellent ici et là que ce sont les bénévoles qui prennent tous les soins en charge. Hors frais de vétérinaire, chaque colonie coûte près de 2000 euros par mois.

Au final, il est difficile de ne pas succomber au charme de ces nués de matous ni revèches, ni bravaches, indépendant mais toujours promptes à venir câliner un mollet ou à tester le moelleux de vos genoux. Alors si vous en avez l'occasion, allez les saluer et laissez quelques sous pour leur entretien et leur sauvegarde.

Notre reporter MH